Saison alpine 2024

Petit tour de chauff’ au Schlossberg avec Matt, mon coéquipier. Après avoir usé du Wenden et d’autres coins pendant des années, nous sommes d’avis que cette énorme paroi imposante, méconnue et peu fréquentée, possède encore de quoi faire briller nos yeux.
24 juillet, 9h, après nous être levés tôt chez nous, petit déjeuner à la sympathique cabane Spannort avant une belle journée d’escalade. But du jour, Camalot, que nous avions trouvée trop humide en 2022 ; il s’agit d’une voie « trad » en 6c / 7a dans le secteur « gendarme ». Elle est toute sèche aujourd’hui. L’escalade « trad » donne toujours un sentiment d’aventure et de responsabilité supérieur à une voie spitée ; mais il y a des coins qui s’y prêtent mieux que d’autres : en granit évidemment, ou aux Dolomites. Le calcaire des Alpes suisses est monumentalement sculpté par l’eau et offre de l’escalade délirante en dalle et en mur compact, qu’il faut bien assurer d’une manière, les fissures sont rarement belles. Dans Camalot, elles le sont, mais il faut bien regarder le topo, en particulier en L6 / L7, et ne pas se faire attirer par LE spit avec mousqueton, (j’en ai fait les frais, suis pas mort, ça passe aussi mais c’est mieux d’aller à droite).
Enfin voilà, ce sont toujours de petites réflexions qui m’animent au sujet de mon sport préféré, et je crois tout de même en connaître un sacré bout : spit, pas spit ? Grande question, pas de réponse, il faut de tout.
Pour prouver cela, « Magnum », la voie du lendemain, pas très connue, nous offre l’une de ces journées typiquement suisses d’escalade délirante sur du calcaire, avec des spits (100 sur 450m et 16 longueurs), c’est loin d’être exagéré, car entre 2, il faut grimper et l’espace fait parfois noircir le slibard. Bref, le style « Rémy brothers » des années 80 / 90 reste la marque de fabrique de toute une génération de grimpeurs dont nous faisons partie, nous reviendrons. Magnum : une voie pour gros calibres !!


 


17 au 19 juillet, suite du périple dont je vous ai parlé l’automne passé en compagnie d’Adrian, un écolier passionné qui a fait de l’escalade « trad » son projet individuel de fin de scolarité. Moyennant une bonne approche, nous avons trouvé une belle longueur en fissure, perchée au milieu de nulle part, entre les cols du Grimsel et de la Furka. L’idée est d’essayer d’ouvrir une voie qui parcourt l’intégralité de cette face sud du Vorder Gärstenhorn 3166m où se trouvent deux itinéraires, respectivement de 1969 et 1971.


Un troisième compagnon, Léon, 14 ans, se joint à nous. Aussi, en vue de raccourcir quelque peu la marche d’approche par rapport à l’année passée, nous sommes partis cette fois du belvédère du glacier du Rhône, près du col de la Furka. Deux portages ont occupé la journée pour installer un petit camp de base dans un super spot ; de quoi vivre la « vraie vie ».


Puis, c’est toujours dur quand le réveil sonne alors qu’il fait encore nuit. Mais la motivation est gonflée à bloc, le petit muesli fait « maison » avalé, nous décollons. Avec le poids des sacs, il faut tout de même 2 heures pour atteindre le pied de l’objectif ; Grimsel ou Furka ? Même combat, il faut vraiment avoir envie de venir ici.


A pied d’œuvre, la première longueur très « montagne » de l’an passé présente aujourd’hui une tout autre allure avec une langue de neige qui monte très haut ; une seconde, facile, nous pose au pied de la fissure d’Adrian. Ce dernier s’y attelle et s’en sort de manière efficace à l’aide de quelques pas d’artif. Avec Léon, nous la nettoyons en second ; il s’agit, probablement d’un 7a avec un crux un peu dalleux au départ, près des deux uniques spits de la longueur. Pour le matos, en plus des friends, le marteau et quelques lames sont fortement recommandées.


Puis vient la suite, je m’y colle, avec la machine au baudrier. Hélas, la ligne qui me semble belle est faite de grandes plaques creuses sur lesquelles le son du marteau n’inspire guère confiance. J’essaye ailleurs, parviens tout de même à grimper une quinzaine de mètres, pour abandonner à cause du bruit de chuintement qui indique que les pitons et peckers décollent les plaques ; on n’a pas idée de vouloir grimper dans du mille-feuille, même les spits sont douteux. Retour, ce projet ne vaut peut-être pas la chandelle. Je propose à Adrian de tenter d’enchaîner sa longueur en fissure pour meubler le reste de l’après-midi, ce qui le motive fortement. Malheureusement, il n’y parvient pas. Ce sera pour une autre fois s’il le veut vraiment ; quand il sera majeur, il pourra même virer les 2 spits et planter des lames à la place. Mais je pense sincèrement qu’il va croiser tant d’autres fissures au cours de sa vie future de grimpeur qu’il va vite oublier celle-là…


Retour au camp de base afin de se délecter de l’endroit, manger un excellent risotto aux bolets et fromage ;-), en sachant que l’on pourra dormir un peu plus longtemps demain. Malgré le fait de renoncer, nous avons passé, tous les 3, une excellente et éprouvante journée en montagne. Soit on réussit, soit on apprend, n’est-ce pas ?


Après une bonne nuit, il faut lever le camp, nous atteignons la voiture avec tout notre chargement en fin de matinée ; le temps d’aller placer quelques friends au Dôme de la Marée, accessible en 20 minutes de marche. C’est tout d’abord la classique « Riss » qu’Adrian avale en courant et que Léon grimpe 2 fois, puis la fissure à droite de la sortie du tunnel, vraisemblablement « Seekamel » selon le premier « Schweiz Extrem » de 1989. Une magnifique fissure qui mériterait un petit nettoyage ainsi qu’un beau relais « inox » afin de lui redonner sa juste valeur. Adrian, qui comme à son habitude, bétonne ses assurages, a utilisé 2 racks de Camalots 0,2 à 3 et quelques rocks.


Voilà, malgré les 35 ans qui nous séparent, c’était un plaisir de grimper avec cette jeunesse fougueuse et motivée. Je leur souhaite une belle carrière de montagnards, sans casse. Ca me rappelle plein de trucs, quand, à leur âge, je pouvais m’encorder avec celui-ci ou celui-là lors des soirées des « mardistes », puis lors de nombreux week-ends où nous allions taquiner l’Alpe. Et qui sait, peut-être que, un de ces 4, nous reformerons cette sympathique cordée de 3 ?


 


Mönch par le Nollen & Jungfrau


C’est avec un autre Nico, de 22 ans, apprenti alpiniste, que je prends le chemin de l’Oberland en ce samedi 13 juillet. Enfin la météo permet de réaliser ce qui était planifié dans l’agenda, sans devoir tergiverser et annuler des réservations en refuge. Comme les condis de neige sont top cette année, on fonce, pour sa deuxième course en montagne, vers le Nollen du Mönch. C’est le week-end, il y a 20 autres prétendants qui s’entassent dans la petite cabane Guggi, heureusement gardiennée.
Une courte nuit passe, pour certains, ça bouge déjà à 2 heures du mat’. Nous nous mettons en route un peu plus tard. 5-6 vis tout au plus, le reste à la corde courte, nous touchons la cime 5 heures après notre départ. A la descente, sur la fameuse arête sommitale, je perçois une réelle peur chez Nico ; c’est fichtrement impressionnant, on ne sait pas de quel côté tomber. Quelques mots rassurants de ma part nous font néanmoins avancer, un pas après l’autre, en ces moments, notre destin est bien lié, au sens propre du terme, choisir entre la gauche et la droite, pas d’alternative possible, comme dans ce monde. Heureusement que cette descente du Mönch n’est pas trop longue. Une fois sur le glacier, après une altercation avec des amerloques caricaturaux se baladant « hors sentier » sans équipement bien sûr, qui nient arrogamment les crevasses. On sait que tout est complot dans leur pays, nous atteignons la cabane Mönchsjoch à l’heure des röstis et de l’ Albière (ouarrf je l’aime bien celle-là, elle nous refait le plein l’énergie, enfin la loi, je veux dire). Une belle demi-journée de repos en cabane et le réveil sonne à nouveau à 3 heures du mat’, ça pique. Au programme, un petit peu d’alpinisme … sur la Jungfrau en excellentes dispositions. Toute neigeuse, nous passons en aller-retour à la corde courte et parvenons même à descendre directement entre les séracs afin de regagner la gare la plus proche, la pire du pays au niveau touristes et bling-bling, mais bon, bien que cela soulage largement le porte-monnaie, le train évite de marcher deux jours dans de la neige mouillée jusqu’en Valais.
Bravo & merci à Nico qui a eu le privilège de grimper, avec le style, sur deux montagnes incontournables de notre beau pays ; elles sont actuellement en top conditions.
 


Traversée des Gastlosen, de l’Eggturm au col des Moutons


Une fois n’est pas coutume, on enclenche le plan B pour sauver la sortie prévue ; de 3 jours, elle passe à un seul, c’est déjà ça d’autant que la météo est belle pour ce lundi 8 juillet. Pour moi, malgré les dizaines et dizaines de fois que je suis venu par-là, c’est toujours un grand plaisir de faire une visite à ces « inhospitalières » plus belles montagnes du monde selon E. Lorétan.


Aussi, en compagnie d’Anne-Sophie et Catherine, nous arpentons le raide versant sud du col de l’Oberberg en vue d’effectuer la traversée jusqu’au col des Moutons. A part une cordée nous qui précède, la montagne est déserte, chanceux que nous sommes. Les grandes difficultés se situent dès le début, ainsi on est vite fixés. La vue s’ouvre sur la suite au sommet de l’Eggturm, on évite le grand pouce par le nord, puis on crapahute sur la pyramide. Ensuite, c’est les Marchzähne et enfin la Glattwandspitze. Terrain jamais trop difficile, mais qui demande toujours vigilance, ne pas se précipiter et risquer de se marcher sur un lacet. Quelques rappels et quelques vires astucieuses permettent d’éviter certaines difficultés. L’ambiance des lieux est magique, comme toujours. Une descente en pâturage, pentue mais facile, nous repose à la voiture après une belle et longue journée.


Bravo Mesdames et merci !


 


Grimpe à domicile


29-30 juin,


Week-end escalade OJ section prévôtoise. En lieu et place du granit alpin prévu sur le programme, ce sont les terribles fissures jurassiennes du Vaferdeau qui nous accueillent en ce samedi lourd et orageux. On se lève tôt comme en montagne, pour être à l’ombre, prendre les orages de vitesse et éventuellement passer avant ceux qui auraient eu la même idée que nous, premier arrivé, premier servis, c’est comme ça que ça se passe, où bien ? 4 cordées se forment, 2 pour la Joe Brown, 2 pour la Sensationnelle. Les orages des jours précédents ont laissé quelques taches d’eau, c’est ainsi. Ces passages se protègent un peu mieux à l’aide de friends. C’est plus ou moins cabossés, car ces voies sont loin d’être des balades, qu’on se retrouve les 9 au lieu de pic-nic, fatigués mais heureux ; le climat ressemble de plus en plus à un sauna. Un bon verre sur une terrasse de la capitale plus tard, nous prenons la route du retour au logis, laissant de côté les velléités de camping.
Le lendemain, rendez-vous à GRIP, le mur d’escalade biennois. La température a baissé, on se ressent vivre. Malgré une petite allusion à la Face de Plagne toute proche, nos jeunes choisissent de rester sur le confort du mur extérieur, avec ses belles voies et son gazon synthétique ; puis au bloc pour certaines et sur la terrasse pour d’autres. Les bras en ont pour leurs comptes. Sortie totalement improvisée à domicile, faute aux caprices du temps, mais dont nos jeunes vont se souvenir. A bientôt, on se revoit en août.


 


Les Vignettes


22-23 juin,


Week-end d’alpinisme avec 6 jeunes gens de l’OJ de Neuchâtel et Milan comme accompagnant. Décisions difficiles à prendre si on tient compte des bulletins, mais finalement, qu’est ce qui est le plus important, se retrouver tous ensemble et vivre un petit truc chouette, ou « performer » ? Aussi, je maintiens ma réservation à la cabane des Vignettes, la gardienne nous annonce que nous serons les seuls ; trop cool, on arrive. Montée dans un relatif beau temps, à 2700m, on sort les cordes et on révise leurs utilisations sur le glacier de Pièce, encore fortement enneigé. Après quelques exercices, ça grésille, il est temps de se mettre à l’abri.
La sensation d’être les seuls clients d’une cabane de 120 places est plutôt agréable, en particulier quand on peut se vautrer sur les canapés des guides. Accueil, repas et service sont dignes d’un hôtel, à 3157m. Pour moi, le temps peut rester moche longtemps, je m’imagine m’installer ici afin de ne plus voire personne pendant un moment.
Réveil à 6 heures le lendemain, il fait vilain, pas question de monter au Pigne. Mais les P.A et les sacs à pof nous attendent dans le bus, après 2 heures de descente ponctuée de quelques exercices de glissade. Enfin, c’est la falaise de Massongex, et ses plats fuyants, qui nous ouvre ses portes afin de nous démolir les avant-bras. Merci l’équipe, nous avons passé un bon moment ensemble.


 


 


Arche perdue, Pissevache


18 juin


Une très belle voie austère que l’on atteint en rappel, sous-entendu qu’il faut remonter. On a trouvé un mousquet de but sur l’un des très rare spits, à la deuxième longueur ; on s’est imaginé la galère de ceux qui l’ont laissé et des griffures qu’ils ont dû subir dans les buissons pour chopper une voie des Dalles à Bornet afin de ne pas devoir tirer leurs cordes jusqu’à l’autoroute.


Il s’agit-là d’une escalade sans compromis sur du gneiss dans un mur déversant, à ne pas sous-estimer donc !
Pour nous, en raison de cette météo très printanière les conditions étaient merdiques, humides et savonneuses, mais au moins le ciel était bleu et les friends tenaient bien, Antoine a testé. Biens planqués à l’ombre, on s’est marré en voyant des petites silhouettes en train de griller à Dorénaz juste en face et en dessous.
Sinon, le Valais vu d’en haut, qu’est-ce que c’est moche !! Bon je ne dis pas que c’est mieux ailleurs, on vit juste une triste époque dont nous faisons pourtant bien partie.
Bref, bonne cession, c’est génial que des voies comme ça existe encore, au moins, il n’y a pas la queue dedans.


 


Mont-Blanc


6-8 juin,


Ça faisait 5 ans que, avec Maurice et Olivier, traînait ce projet Mont-Blanc, reporté tout le temps pour des raisons aussi diverse que variées. Cette fois, un nombre suffisant de planètes était aligné pour bouger, mais pas toutes. Départ de Chamonix à l’aide de l’une des dernières bennes en direction de l’Aiguille du Midi et des Cosmiques. Hélas, les touristes sont de retour, aubaine financière certes, mais quelle plaie tout de même. Évidemment qu’il nous manque des globules rouges, la première nuit à 3600m cogne pas mal, surtout que le refuge est plein. Il est prévu de s’acclimater au Mont-Blanc du Tacul 4247m le lendemain et repérer la suite. Pas question de tenter la grande bosse tout de suite, on ne triche pas avec cela.
Levé à 5 heures, il fait jour, nous marchons jusqu’à la rimaye où il faut mettre les skis au sac et sortir les crampons, puis un pont de neige fragile comme une feuille de papier nous provoque un petit « haut le cœur », surtout ne pas regarder dessous, on ne voit pas le fond. Nous progressons à pied jusqu’à l’épaule du Tacul et croisons des guides et leurs clients en train de rebrousser chemin, ça souffle très fort là-haut. Nous laissons les skis à 50 mètres sous le sommet puis, le souffle court, montons admirer la vue. Cet endroit, ce massif demeure toujours pour moi ce que les Alpes offrent de plus grandiose, j’en ressens un énorme respect, qui va en grandissant avec les années, surtout quand on voit les panaches de neige qui passent à toute vitesse sur la coupole ronde du Mont-Blanc et les petites fourmis qui essaient de s’y agripper. Si la beauté est saisissante, je reste mitigé quant à la suite des événements. La descente à ski est moyenne, hormis une section de 150 mètres que je qualifierais d’excellente. Puis il faut remettre la corde pour passer le pont de neige, ce serait trop con. Ensuite, un petit mur de glace nous prouve une fois de plus que les carres de ski ne sont pas faites pour tenir là-dessus. Enfin, le vent redouble de violence, le temps se brouille, c’est le moment de retrouver notre logis, afin de poursuivre l’acclimatation en faisant la sieste. Le gag aussi, c’est qu’ils ferment le téléphérique prématurément à cause du vent.
Beaucoup moins de monde au refuge ce soir, pas bon signe ; avec quelques collègues, nous faisons le point pour le lendemain. Il en ressort que ce n’est pas raisonnable, même d’essayer. C’est la vie, il y a pire. Le lendemain, après une très bonne nuit, nous remontons au téléphérique pour voir s’il fonctionne, et c’est le cas, malgré le vent qui ballote passablement la cabine, sortez les sacs en plastique pour les toutous, ça va sentir bon.
Un dernier petit cappucino « avec chaussures de ski aux pieds » de la saison et il est temps de passer aux clapettes. Merci Maurice et Olivier, malgré tout, nous avons passé un bon moment ensemble là-haut.


 


 


Cadarese & Yosesigo

27-29 mai, petite visite en Italie avec mon ami Antoine histoire de faire une mise à jour avec la quincaillerie.


Premier jour, il pleut partout, sauf une relative éclaircie en Valais. On grimpe un coup à Brigerbad dans un super mur. Attention, il manque un spit dans « The devil’s right hand », la chute est limite, c’est dommage.


28 mai, après avoir digéré les 6 plats du repas de la veille et dormi à l’albergho Minoli,  le soleil brille, on monte à Yosesigo, qui comme son nom l’indique, rappelle une certaine mecque mondiale de la grimpe. Près de 2 heures de marche, chargés de 3 jeux de friends nous conduisent au pied d’un mur fissuré fantastique de 40 mètres avec comme seul équipement en place, les relais à la fin des voies. On se chauffe dans Donna Elena, un 6b où l’on comprend tout de suite la mécanique puis la fabuleuse fissure nommée « Super Simpson » 6c+. Enfin, on s’essaye à « Full metal jacket » un 7b+ de 43 mètres. Il faut croire que la jaquette n’était pas assez chargée puisqu’ Antoine doit redescendre aux ¾ faute de matériel. Je remonte en moulinette avec ce qu’il faut pour terminer la besogne et atteindre le relais. Enchaîner cette ligne serait un beau challenge. Bon, ce n’est pas le tout, l’Italie, ce n’est pas que la grimpe, et ces coincements nous ont donné faim.


29 mai, on visite le secteur trad de Cadarese, 20 minutes de marche, pour des fissures plus courtes que la veille mais terriblement esthétiques aussi. Et c’est très, très, très plaisant de refaire l’amour toujours, 6c ou 7a selon la taille des mains.


En bref, cette région, coincée entre Valais et Tessin, est vraiment un must pour la grimpe en granite, et pas seulement trad, il y a aussi plein de coin avec des spits. Topos chez Filidor /Extrem sud, ou le « Clean climbing » du CAS. Les locaux doivent certainement avoir le leur aussi.


Et pour montrer les possibilités de l'escalade Trad, voici un petit film intéressant


 

Galerie photo

Le Schlossberg
Le Schlossberg

Camalot, L1
Camalot, L1

Camalot, L2, un pas de bloc au départ du relais , protégé par deux excellents points, mais au dessus d une vire
Camalot, L2, un pas de bloc au départ du relais , protégé par deux excellents points, mais au dessus d une vire

Camalot, L2
Camalot, L2

Camalot, L2
Camalot, L2

Camalot, L4
Camalot, L4

Camalot, L6
Camalot, L6

Camalot, L10, la plus belle
Camalot, L10, la plus belle

Camalot, L10, la plus belle
Camalot, L10, la plus belle

Magnum, L4 et le beau temps sur fond de Gross Spannort
Magnum, L4 et le beau temps sur fond de Gross Spannort

Magnum, L8
Magnum, L8

Magnum, L13, un caillou parfait et un engagement qui fait que l on se sent vivre
Magnum, L13, un caillou parfait et un engagement qui fait que l on se sent vivre

Magnum, une voie pour gros calibres ... ;-))
Magnum, une voie pour gros calibres ... ;-))

Une cordée dans le pilier sud-ouest du Schlossberg
Une cordée dans le pilier sud-ouest du Schlossberg

Sa majesté le Titlis et son fameux pilier sud, ouvert par une bande de jurassiens en 1960
Sa majesté le Titlis et son fameux pilier sud, ouvert par une bande de jurassiens en 1960

Mini expé sur le glacier du Rhone
Mini expé sur le glacier du Rhone

Un camp de base au top
Un camp de base au top

Approche du Gärstenhorn au petit matin
Approche du Gärstenhorn au petit matin

Porter des sacs lourds est le lot du grimpeur "trad" qui veut ouvrir des voies
Porter des sacs lourds est le lot du grimpeur "trad" qui veut ouvrir des voies


Notre première longueur de l automne passée, est principalement neigeuse aujourd hui
Notre première longueur de l automne passée, est principalement neigeuse aujourd hui


Adrian se remet au boulot, dans la fissure de ses rêves
Adrian se remet au boulot, dans la fissure de ses rêves


Une image de 2023, ça a de la gueule
Une image de 2023, ça a de la gueule

Pourtant le projet est abandonné, pour cause de mauvais rocher. Pas grave, nous avons passé de bons moments là-haut
Pourtant le projet est abandonné, pour cause de mauvais rocher. Pas grave, nous avons passé de bons moments là-haut

Petit après-midi de récup active au Grimsel afin de placer encore quelques Friends.
Petit après-midi de récup active au Grimsel afin de placer encore quelques Friends.

Dôme de la Marée, dans ce qui doit s appeler "Seekamel"
Dôme de la Marée, dans ce qui doit s appeler "Seekamel"

Seekamel, Adrian au relais de la voisine de gauche "Papillon"
Seekamel, Adrian au relais de la voisine de gauche "Papillon"

selon le topo Schweiz Extrem de 1989
selon le topo Schweiz Extrem de 1989

La fine équipe!
La fine équipe!


Une belle journée d été s annonce, Eiger vu du Nollen
Une belle journée d été s annonce, Eiger vu du Nollen

Nollen au Mönch, beaucoup de monde ce jour là
Nollen au Mönch, beaucoup de monde ce jour là

Vue du Mönch
Vue du Mönch

Le sommet du Mönch et sa fameuse arête toujours diversement appréciée, de toute façon, pas d alternative entre gauche et droite...
Le sommet du Mönch et sa fameuse arête toujours diversement appréciée, de toute façon, pas d alternative entre gauche et droite...

On se retape à la cabane Mönchsjoch, avec, sur les bières, le programme du lendemain
On se retape à la cabane Mönchsjoch, avec, sur les bières, le programme du lendemain

Un petit peu d alpinisme... sur la Jungfrau
Un petit peu d alpinisme... sur la Jungfrau

Nicolas & Nicolas
Nicolas & Nicolas

Notre bô glacier d Aletsch qui jaunit, dans l temps, il n était pas de cette couleur
Notre bô glacier d Aletsch qui jaunit, dans l temps, il n était pas de cette couleur

Eiger, Mönch, et la gare la plus proche
Eiger, Mönch, et la gare la plus proche


Descente directe, choisir entre détour, ou plus de risque
Descente directe, choisir entre détour, ou plus de risque

Berner Oberland isch schöööön
Berner Oberland isch schöööön

Le versant sud des "plus belles montagnes du monde" selon E. Lorétan, les Gastlosen, vue d ensemble de la traversée de gauche à droite.
Le versant sud des "plus belles montagnes du monde" selon E. Lorétan, les Gastlosen, vue d ensemble de la traversée de gauche à droite.

Gaslosen, sur l arête de l Eggturm, à l arrière plan, le Gross Pfad
Gaslosen, sur l arête de l Eggturm, à l arrière plan, le Gross Pfad

Au pied du passage clé de l Eggturm
Au pied du passage clé de l Eggturm

Eggturm
Eggturm

Eggturm
Eggturm


Marchzähne
Marchzähne

Un peu de job en famille, La Neuveville
Un peu de job en famille, La Neuveville

Merci pour ton coup de main, ma belle
Merci pour ton coup de main, ma belle

Le laminoir de la Sensationnelle, au Vaferdeau, Jura, une longueur qui ne se laisse pas dompter facilement.
Le laminoir de la Sensationnelle, au Vaferdeau, Jura, une longueur qui ne se laisse pas dompter facilement.

Vaferdeau, Sensationnelle
Vaferdeau, Sensationnelle

OJ section prévôtoise au Vaf. Bravo les filles, vous êtes Sensas
OJ section prévôtoise au Vaf. Bravo les filles, vous êtes Sensas'

Pour grimper dehors sans se faire trop de soucis, GRIP, Bienne
Pour grimper dehors sans se faire trop de soucis, GRIP, Bienne

L OJ de Neuchâtel à la cabane des Vignettes. Seuls au refuge, canapé bonne bouffe, le mauvais temps a ses avantages aussi.
L OJ de Neuchâtel à la cabane des Vignettes. Seuls au refuge, canapé bonne bouffe, le mauvais temps a ses avantages aussi.

Antoine dans la 5e longueur de l Arche perdue, une jolie voie "trad" à droite des Dalles à Bornet (VS)
Antoine dans la 5e longueur de l Arche perdue, une jolie voie "trad" à droite des Dalles à Bornet (VS)

Le Mont-Blanc, toujours aussi beau
Le Mont-Blanc, toujours aussi beau

Aiguille du Midi
Aiguille du Midi

Sur le Mont-Blanc du Tacul, les vents célestes ne nous permettront pas d aller plus haut, bravo tout de même à Maurice et Olivier.
Sur le Mont-Blanc du Tacul, les vents célestes ne nous permettront pas d aller plus haut, bravo tout de même à Maurice et Olivier.

Les superbes fissures de Yosesigo en Italie, avec au centre "Super Simpson", 40 mètres de perfection en 6c+. Comme seul point, le relais à la sortie.
Les superbes fissures de Yosesigo en Italie, avec au centre "Super Simpson", 40 mètres de perfection en 6c+. Comme seul point, le relais à la sortie.

Pour chauffer: "Donna Elena" 6b, on est tout de. suite dans le bain
Pour chauffer: "Donna Elena" 6b, on est tout de. suite dans le bain

Le grand voyage psychologique de "Full metal Jacket", 43 mètres, pas un qui soit facile, et le matos à gérer
Le grand voyage psychologique de "Full metal Jacket", 43 mètres, pas un qui soit facile, et le matos à gérer

Cadarese, Italie
Cadarese, Italie

Mission Gin Lemon
Mission Gin Lemon


La superbe "dulf" de Lo sceriffo de lada
La superbe "dulf" de Lo sceriffo de lada

L amour toujours, on donne tout !!
L amour toujours, on donne tout !!

une vielle connaissance de 2011
une vielle connaissance de 2011

A fait mal, mais c est si bon
A fait mal, mais c est si bon