Cascades de glace alpines, goulottes & mixte, 2022 / 23
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16 février 2023
Un titre en anglais, car ça parle pas mal ce langage dans le coin, celui des ouvreurs Andy Parkin et Marc Twight. Comme tout un chacun des alpinistes passionnés que nous sommes, Matt et moi, nous avons longuement fantasmé sur le dièdre vertical tapissé de neige « couic » de « Beyond good and evil » à l’aiguille des Pèlerins au-dessus de Chamonix. Les années passent à vive allure, j’ai 10 ans de plus que mon coéquipier, il faudrait « voir pour », sinon le temps se chargera de broyer ceci en pure illusion. Seulement voilà, quand un truc est bon dans ce coin des Alpes, tout le monde s’y rue. Selon quelques infos, sans être optimal, ça à l’air de passer. Mon partenaire de cordée est lui surchauffé, donc pas d’hésitation possible. J’ai juste envie de lui dire « careful with that (ice) axe, Matthew ».
Ça ne sera pas la première benne pour nous, mais la deuxième, qui va nous monter à 2300m, à 1h30 du pied de cet objectif qui fout les chocottes quand on lit son historique. Déjà 5 personnes devant nous, ceux qui ont eu la chance de chopper le premier wagon. Heureusement que nous avons le temps et qu’il y a d’autres possibilités dans les parages, mais c’est fou comme je déteste Cham et son brassage de populace en baudrier, mini-sacs, corde en bandoulière, prêts à pousser tout le monde pour passer devant. Toujours est-il qu’on va « aller voir », comme on dit, non sans avoir planqué le matos de bivouac sous un gros caillou, demain est un autre jour.
Pour notre plus grand plaisir, personne dans la voie projetée, tous sont dans la Rebuffat-Terray toute proche. L’ambiance se détend, on retrouve les bons côtés de Cham, ce massif est tout de même grandiose !! Après 4 mètres de dry tooling qui réveillent totalement pour passer la rimaye, place aux placages de neige fins et délicats et à un névé qui nous conduit au pied du fameux dièdre, celui des photos. Matt maitrise totalement son sujet, en se faisant léger sur la neige et en bétonnant dès que possible sa progression avec d’excellents friends ; les rares vis à glace ne servent la plupart du temps à rien. Un passage sans neige donne du fil à retordre, probablement un bon 6b en chaussons, pas pareil avec nos harnachements, merci les « amis », puis c’est beau, ça ancre facilement (presque trop), l’ambiance est phénoménale mais c’est terriblement expo.
Je ne veux pas ici vous faire un récit détaillé des conditions de la voie, ça change tellement vite, les photos ci-dessous parlent d’elles-mêmes, les placages s’amincissent à chaque passage et tout fout le camp si on tape deux fois. Pour ma part, ma place a été celle du second, celui qui doit grimper vite et récupérer les protections. Je crois être en paix avec ce genre de délicatesses, il y en a eu jadis pas mal d’autres, celle-ci en particulier qui restera peut-être mon maximum dans ces conditions-là, peu importe ceux qui ont eu plus de glace et qui l’on fait en sifflotant. En comparaison, dans « Beyond good and evil », il y avait au moins des bons relais.
A la tombée de la nuit, après une longueur désagréable avec de la neige pulvérulente, nous atteignons la jonction avec la classique Rebuffat-Terray, il est temps de descendre par cette dernière. Une bonne dizaine de rappels à la frontale, en général balisés avec de la neige jaune qui ne sent pas bon, nous posent vers les sacs. Puis 30 à 45 minutes de marche nous permettent de retrouver tente, sac de couchage et réchaud.
Encore une belle réussite ensemble, bravo et merci Matt !
Brunnital 2023, le Yin et le Yang
Plusieurs lignes en bonnes conditions dans le coin, mais elles commencent à prendre le soleil de l’après-midi.
2 février, acte 1
C’est en compagnie de mon vieux pote Gazeux que nous prenons le chemin du Brunnital, dans le canton d’Uri. Le froid qui s’est installé depuis un moment fait penser qu’il devrait y avoir de quoi faire dans ce magnifique vallon.
Après 45’ de marche, nous atteignons les Lisslerenfälle, en belles conditions et posons nos sacs au pied de la ligne de gauche, plus homogène. Le départ mince et délicat évité, une grande longueur facile mène sur le bord droit du mur vertical. Viennent ensuite 60 mètres bien raides, en bonne glace structurée, avec en prime un passage sous la douche qui met nos vieux gore-tex (et nos vieux os) à rude épreuve. La 3e, très variée nécessite à nouveau toute la longueur des cordes. Et c’est fini, ça tombe bien, car les frissons nous traversent, on en a assez et si on veut éviter les bouchons aux heures de pointe, éviter par la même occasion de trop rouler bourrés, on file direct taper notre grande choppe près de chez nous. C’est l’une de ces journées rares, parfaite, sans stress où l’on s’est marré constamment. Une journée où tout roule. Où aussi, à cause d’autres lignes aperçues ça et là, j’aurais tendance à en redemander pour nourrir ce satané ver de l’addiction encore parfois enfoui chez moi ; l’histoire va montrer que ça ne se passe pas toujours de la même manière.
Un week-end s’écoule, d’autres activités de saison (et du repos aussi) m’occupent, mais je me réjouis de retourner en cascade au plus vite.
6 février, acte 2
Mal dormi, gamberge, mauvais pressentiments, bah c’est du connu, je me dis que les premiers coups de pioches gommeront tout cela. En ce lundi, je reprends la route du Brunnital avec Maxime, un jeune motivé. Bluebalu nous tend les bras, elle est belle, impressionnante. Mon appréhension ne me quitte pas, mais c’est la ligne qui me motive, de plus les cascades moins dures sont déjà occupées.
Max attaque la première longueur, plutôt facile, et relaie au pied de deux minces colonnes. Tendu et mal échauffé, je m’attelle à celle de gauche. Les premiers mètres sont surplombants et la glace au top, très « plastique ». Mes bras sont durs, je me pète, puis ça devient vertical avec de temps à autre un bon pied pour mettre une broche, mais la glace est maintenant très creuse, délicate ; mes accus se vident. A la quatrième broche, je dois me pendre dessus quelques minutes pour récupérer. Encore quelques mètres et je devrais être tiré d’affaire, j’ai paradoxalement toujours envie d’être ailleurs.
Au moment de repartir, tout va très vite, je plante un piolet, probablement pas assez fort et / ou au mauvais endroit. Toujours est-il que je m’envole et fini sur le dos dans de la neige très raide, 10 mètres plus bas, j’ai arraché deux vis à glace et pulvérisé une dégaine « explose ». Soit dit en passant, la vis de la dégaine « explose » est sortie, celle qui m’a retenu était dans la bonne glace du bas, avec une dégaine normale. Tout s’est passé en douceur, pas eu le temps d’avoir peur, aucun bobo à signaler ; il me manque juste un piolet que j’ai lâché en volant. Les choses sont claires, la journée est terminée. Un peu de bricolage permet de récupérer les vis qui restent, puis nous ratissons la neige pendant une heure pour retrouver mon précieux outil, qui finit par se montrer. Si j’analyse vraiment, tout était juste au niveau de l’assurage et tout s’est « bien passé »; que ce matos serve à quelque chose, sinon ce serait idiot de l’emporter.
La morale de cette histoire, c’est qu’il est plus prudent de s’écouter, c’est même ce j’ai tenté de raconter dans un bouquin et que j’ai une fois de plus pu démontrer en pratique. J’ai été confronté à mes plus grandes craintes, à ce terrible dilemme entre ce que j’aime et redoute le plus à la fois, tellement conscient de ce qu’il pourrait arriver ; et c’est arrivé, en moins pire. L’envie était plus forte que la raison.
La question que je me pose c’est, combien de fois on risque la chute au cours d’une carrière, combien de fois on flirte avec la limite, mais que finalement, grâce à sa bonne étoile, tout se passe bien ? Si je réfléchi à certains épisodes de ma vie de glaciériste, ça fait flipper : « B.A.S.E » en 2010 où l’on a été à cran toute la journée, « Hydrophobia » à ce même Brunnital et sa colonne méga engagée, sans protections, ou encore le court mais quasi solo intégral d’« Etrange journée » dans les Gorges du Pichoux en 2012 . C’est celles qui me reviennent en tête, il y en a probablement plein d’autres.
Toujours est-il qu’il faut apprendre de ses erreurs, et rester objectif afin de ne pas les répéter. La cascade de glace continue pourtant, et continuera de me fasciner, avec une humilité grandissante.
Glucksritter, Bonderfällen, Adelboden 2023
Le froid revient, les envies de glace aussi. En friand amateur d’opulents desserts, Greg me charge de lui trouver un beau truc pour mardi 24. Grâce à un gros trait blanc aperçu depuis la route d’Adelboden samedi dernier, l’idée est évidente : Glucksritter. Il s’agit d’un vieux souvenir gravi en 1997 avec Boris, c’était jadis la première cascade de ce niveau-là que je grimpais en tête, elle était en top conditions ; je ne l’ai pas refaite depuis, une raison de plus pour y retourner.
Encore -10° au parking le matin, il faut se motiver. Personne à part un couple de skieurs, aucune trace en direction des glaçons, nous brassons la neige à l’aide de nos raquettes jusqu’au fond du magnifique cirque des Bonderfällen.
La cascade n’est pas très épaisse, l’eau coule et la glace est blanche, très structurée en méduses, champignons et autres délices. Il ne fait plus si froid, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Si les ancrages sont plutôt aisés, il faut se méfier comme la peste de cette sorte de coquille d’œuf mélangée à de la neige ; de plus c’est très dur, voire impossible de visser des broches dignes de confiance. Heureusement que les 5 relais sont spités (attention, le 3e est merdique, prévoir au moins un maillon rapide si ce n'est de remettre un spit ). En 2e longueur, après un départ acrobatique et engagé, petit passage sous la douche avant une colonne raide, fragile et musicale, mieux vaut ne pas compter sur un bon assurage. Aussi, quasiment en solo, je m’imagine mourir plusieurs fois au cas où l'une de mes deux pioches venait à sortir au mauvais moment. Calme, concentration et délicatesse me permettent de sortir et de trouver le relais au haut d’un couloir enneigé, sans glace. Pour la 3e, je dois penduler sur le relais pour rejoindre la glace, puis ça devient moins raide mais toujours aussi délicat. Tout en haut, on passe tout près du conduit principal, sans se faire mouiller, l’ambiance est au top ; c’était le bon choix pour cette belle journée hivernale en montagne.
Merci Greg pour ta confiance !
Cours de glace, section prévôtoise
21 – 22 janvier, cette année, c’est 3 dames, débutantes, qui se sont inscrites au week-end « cascade » de la section.
Pour le premier jour, en fonction des aléas de chacune, je choisi à nouveau les cascades artificielles de l’Engstligenalp ; un coin idéal pour donner ses premiers coups de pioches. L’initiative du bureau des guides d’Adelboden est vraiment géniale, et l’infrastructure au top ! Le gros bémol, c’est bien évidemment le monde, rien de plus normal ; mieux vaut y aller en semaine.
Malgré l’aseptisation de l’endroit, tout le monde se rend vite compte que l’on est à 2000m, en janvier et qu’une bise chargée de flocons se déchaîne. Les conditions sont dantesques, la cascade n’est pas une activité tranquille et fun comme sur les photos ! Aussi, la petite pause de midi ne se fait pas au soleil comme l’année passée, mais dans les couloirs de la gare du téléphérique. Comble du luxe, le responsable nous propose même un chauffage pour certains pieds frigorifiés. Les crampons à lanières y sont probablement pour quelque chose. Malgré tout, ce sont des étoiles dans les yeux que mes débutantes, moins un jour, reprennent le chemin de la vallée en ayant découvert quelque chose.
Dimanche, il ne reste plus qu’une participante. Aussi, pour sortir des nuages bloqués au nord des Alpes, nous mettons le cap sur Zinal. Il fait -17 ° à la voiture, sûrement encore moins au fond des plats de la Lé. Hélas, des groupes de 6 ou 8 personnes sont déjà devant nous, le choix se restreint. De plus, ils montent tous en rive gauche, alors nous allons en rive droite, direction le Pas du Chasseur. Là, une cordée à nos trousses, nous en découvrons une autre devant nous qui attaque la voie. Heureusement qu’il y a de la place dans la partie inférieure, tout se passe en grande convivialité. Lydia, ma seconde de cordée donne tout dans la splendide deuxième longueur, puis, satisfaite, me propose de redescendre. C’est là que je me rends compte à quel point les cordes qui ont déjà pas mal vécu sont mal pratiques quand elles ressemblent à des câbles et qu’il faut descendre en rappel dessus. Si je m’en sors bien, ce n’est pas la même chose pour elle qui, plus légère, reste coincée, descendeur et prussik gelés. Heureusement, la cordée voisine vient à son secours et m’évite une remontée. Encore merci beaucoup à eux !
A ma grande surprise, personne ou presque en face, où est donc passé le troupeau vu ce matin ? Aucune idée, mais nous aurions eu les cascades quasiment pour nous seuls, let it be.
Un petit pic-nic au soleil nous revigore et redonne de l’énergie pour replonger dans le froid, jusqu’à la voiture. Merci, Lydia, Nadia et Mélanie, pour votre intérêt.
17 décembre, quelques traits blancs sur la webcam, et un bon coup de froid, nous font prendre la route, à Matt et moi, en direction du "magic" Oberland, plus précisément à Kandersteg. Après avoir visité d'autres secteurs, pas en conditions, nous nous retrouvons à l'Oschinenwald, désert (ou presque, puisqu'une cordée est venue faire Grimm).
Rattenpissoir semble en conditions "jouables" et Matt, dont c'est la première sortie de l'hiver, pas comme moi, attaque cette grande et belle première longeur. Ce n'est pas comme si on l'avait déjà faite chacun au moins 10 fois, mais c'est ce qui nous est proposé en ce jour. La glace est mince, ça mouille et ça caille, (que du bonheur quoi). Je le rejoint en second, après une magistrale onglée. Un regard furtif sur la colonne de sortie nous incite à la prudence. Rappel.
Puis nous trouvons deux couennes de dry entre "Namenlos" et "Reise...", une facile et une bien bourrin pour se finir les bras. Je dois toujours me botter les fesses pour faire du dry, surtout après la séance de Blocup de la veille, mais ç'est tout même intéressant.
Bon ben, c'était bien sympa. Ca me fait juste mal au coeur quand je vois les températures annoncées ces prochains jours. C'est pour cela qu'il est inutile de me demander comment sont les conditions à Kandersteg...
13-14 décembre, petit tour du côté de Zinal afin de sortir les piochons et rendre une visite à mon ami Gaston.
Après avoir traversé les plats de la Lé, nous faisons les premiers pas dans la cascade du Pont, idéale pour starter la saison. Ca passe bien, mais c'est encore mince, on ne voudrait pas passer à travers à certains endroits. La seconde longueur mériterait un relais en ordre plutôt que de rappeler sur ces vieilles vernes tordues.
Puis, nous fonçons au pied de la belle cascade de la Lé, encore mince mais qui passe tout à fait bien, et qui reste toujours soutenue. La sortie douche un peu et on passe aisément un surplomb à l'aide de gros pétales, l'eau glaciale motive à ne pas trainer dans ce pas. Même remarque pour le second relais, mais là, il n'y a pas beaucoup d'endroits pour mettre des spits. Attention donc aux cordelettes qui vieillisent, et ne jamais perdre de vue que tout le secteur peut être très avalancheux; pour le moment, il n'y a pas beaucoup de neige.
Le lendemain, nous hésitons un peu au pied de certaines lignes encore bien minces, tout autant que notre pratique 2022-23. De plus, on les a déjà faites, plusieurs fois même, et on ne va pas aller se mettre au taquet, si l'on veut encore durer un moment. Finalement, Blaise nous rejoint et nous grimpons au secteur du Belvédère, que je n'avais jamais visité. Mais les conditions actuelles font que je dois franchement engager la viande dans une ligne "normalement" facile, d'après le local; depuis le temps, j'ai appris à me méfier avec lui. Une vis courte, un friend, deux trois crochetage sur le caillou et ça passe, il faut toujours rester zen.
Voilà, c'était diablement bon!! Vivement la prochaine fois. Il me semble pourtant que le thermomètre joue constamment au yoyo et je ne trouve pas cela très bon, l'arrivée de l'hiver nous le dira.
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Bergtour
La nouvelle webcam de Kandersteg
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Aiguille des Pèlerins, "Beyond good and evil" est la ligne droite du grand dièdre au milieu de l image

"Beyond good and evil"

Matt s éclate, les yeux dans le bleu en toile de fond

Back above Cham

Les choses sérieuses viennent de commencer avec une arrivée au relais plutôt rock n roll sur un placage en phase d écroulement

où sont nos P.A?

et ça engage fort la viande, heureusement que les "amis" sont fiables

content de finir avec le caillou, pour un moment

La longueur de tout les superlatifs, mais "Careful with the ice axes, Matthew!"

Encore mieux que visiter la Tour Eiffel, ou autre chose ... ;-))

et ça continue

pas d états d âme avec le métal qui fait des étincelles

La longueur "Haha", baptisée ainsi dans les topos, faut se les sortir

Le beau granite de la face ouest de l aiguille de Blaitière nous tends les bras, pour dans quelques mois peut-être si la montagne ne s écroule pas cet été.

Une grande dernière, désagréable, en neige qui ne tient pas, Careful !!!


Nous n allons pas être au pub ce soir

Bonne nuit!

L aiguille des Pèlerins, et "beyond good and evil", se situe à peu près au centre de l image à droite du gros trait blanc de la Rébuffat-Terray

Après cela, il faut se donner du courage pour remettre le matos, qui a morflé, en ordre.

Brunnital, Uri

Brunnital, les Lisslerenfälle

Lisslerenfal de gauche

Lisslerenfal, sortie du mur raide, et de la douche

Gazeux n en perd pas son sourire pour autant, on en a vu d autres...

Lisslerenfal de gauche

Lisslerenfal de gauche, une superbe ligne

Brunnital, Hydrophobia

Brunnital, Cold carpet

Brunnital, Bluebalu

Brunnital, Bluebalu

Même pas mal...

Le magnifique cirque des Bonderfällen


Départ de Glucksritter, trouver un cheminement là-dedans

La glace est blanche, creuse, l assurage est symbolique mais ça grimpe bien

Glucksritter, 4e longueur

Greg / Glucksritter

tout en haut, on pourrait prendre une douche

glouglou...



Glucksritter, 5 longueurs, les 2 premières sont les plus raides.

Ambiance dantesque pour initiation en règle à Engstligenalp

Au départ de la cascade du Pas du Chasseur / Zinal

Cascade du Pas du Chasseur, Zinal

3 cordées, c est dimanche

Lydia

En direction de la longueur finale


Cascade du Pas du Chasseur, Zinal


Après le congélateur, ça fait du bien de se prélasser au soleil.

Envies de cheminées glauques pour Matt, départ de Rattenpissoir, Kandersteg

Rattenpissoir, 17 décembre 2022. Nous renonçons à la sortie, encore très humide et bien trop fragile à notre goût

Un peu de dry tooling pour se démolir franchement les bras

Cascade du Pont, Zinal, décembre 2022

Cascade du Pont, Zinal, décembre 2022

Cascade de la Lé, Zinal, décembre 2022

Cascade de la Lé, Zinal, décembre 2022

Cascade de la Lé, Zinal, décembre 2022


Cascade du Téléphérique, décembre 2022

Belvédère, Zinal, décembre 2022

Belvédère, Zinal, décembre 2022

Un après glace tout à fait apprécié.