Ski, aperçu de la saison 2023
Cheibenhorn, 19 avril
Le mois d’avril est généralement celui où j’ai le plus d’engagements, c’est aussi l’un des mois les plus capricieux au niveau de la météo. Aussi, après deux mandats reportés ultérieurement pour raisons diverses, mauvaises conditions ou autres, je me retrouve avec du temps libre et l’envie de faire quelque chose. Malgré tout, le cerveau surchauffe en songeant à ce que je pourrais changer dans ma vie afin de moins me prendre la tête.
Heureusement, il y a les copains et un p’tit coup de téléphone arabe qui fait que, par ce beau matin du 19 avril, nous nous retrouvons à 4, Christian, Christophe, Gazeux et moi à rouler en direction du Diemtigtal. Nous parquons la voiture jusqu’au-dessus du chalet de Ramse 1460m, puis un petit portage de 5-10 minutes nous permet de chausser pour avaler les 1000m qui nous séparent du Cheibenhorn. Ensuite, tout va très vite ; on n’est pas au rythme « client » aujourd’hui (je ne prétends pas que mes clients sont lents, plutôt que mes potes sont des rapides… ;-)).
Une coulée s’est déclenchée, probablement la veille, dans la partie droite de la face, avec trois traces qui s’en échappent ; tout n’est pas encore stabilisé. Nous choisissons tout de même de tracer droit dans le pentu, en mettant de la distance entre nous jusqu’au sommet.
Pour la descente, chacun met sa petite marque dans cette pente toujours splendide avec encore de la belle poudreuse dans la partie la plus raide, puis une légère croûte qui incite à allonger les courbes et à skier plus soft pour éviter la cabriole alors que les cuisses sont en feu.
Ensuite nous empruntons le couloir dit du Bärloch, qui doit être très beau en bonne neige, mais qui était en ce jour en carton peu amical. C’est tout même comme ça que l’on apprend.
Voilà, c’était une chouette sortie avec les potes dans un lieu proche de chez nous, d’où je ne rentre que très rarement déçu. Merci, vivement la prochaine.
Week-end pascal à la cabane de Täsch, 7 au 10 avril
C’est avec mes habitués de Pâques, Fabien et Bertrand, accompagnés de Gary que nous prenons le chemin de la cabane de Täsch pour y passer le week-end prolongé. Tout d’abord, après un verre de schnaps offert en remerciement, un taxi nous conduit jusqu’à la neige, à Eggenstadel à 1900m, où nous pouvons chausser. Etait-ce une bonne idée de prendre un digestif le ventre vide ? Aucune idée, on se plie aux traditions locales et on verra bien, nous sommes résilients pour ce genre de chose. Le temps est gris, il neigeotte, aussi, après avoir un petit peu révisé le sauvetage « crevasse », c’est avec grand plaisir que nous nous mettons au chaud dans la confortable et sympathique cabane gardée d’une main de maîtresse par Renate, amie de longue date que je connais depuis 33 ans, depuis la face nord du Cervin. Le refuge est plein, toutes et tous plus affûté(e)s et ambitieux (ses) les uns que les autres.
Samedi matin, grand bleu, glacial, neige de rêve toute fraîche de la nuit, nous partons tous les 4 un peu plus tard, derrière le troupeau, chaudement habillés. D’habitude, on fait toujours une petite pause après un quart d’heure pour ôter une couche, il n’en est rien aujourd’hui, on reste en doudoune dans ces magnifiques versants qui ne voient le soleil qu’à partir de midi. Le but du jour n’est pas très précis, si ce n’est de faire le plus possible de virages inoubliables. Le troupeau est en bonne partie en train de tracer (très mal si je puis me permettre, du moins ce n’est pas comme ça qu’on nous l’apprend dans les cours de guide) en direction de l’Alphubel ; un 4000m « facile ». En voyant la couche de poudreuse dans les pentes qui mènent au col, je me dis que les conditions sont tout de même « limites » pour faire des pentes raides en haute altitude aujourd’hui, surtout qu’une partie de cette poudre repose sur de la glace vive. Deux groupes montés en héliski nous croisent, de les voir s’éclater ainsi dans une pente qui ne comporte encore que la trace de montée nous fait saliver. Sur le col (Alphubeljoch), il est clair que nous n’irons pas, comme tout le monde, sur le sommet du même nom. Primo, je ne la sens pas et de deux certains de mes clients sont dans le rouge, pas besoin d’hésiter, nous prenons la direction du Feechopf (3888m).
Tout à coup, un furtif coup d’œil en arrière nous dévoile un spectacle édifiant. Toute la pente raide de l’Alphubel est partie en énorme avalanche. Le balai d’hélicoptères commence ; je remercie mon 6e sens et bien sûr tout le monde espère qu’il y aura le moins de victimes possible. De là où nous sommes, nous ne pouvons rien faire, la seule mission qui m’est demandée est de ramener mes clients à la cabane, non sans avoir chacun prévenu nos familles respectives qu’une catastrophe se jouait à peu de distance de nous, les nouvelles vont si vite de nos jours. Après une descente inoubliable, avec encore énormément de place puisqu’ils sont tous au-dessus, nous rejoignons notre havre de repos. La sieste sera perturbée (humour bêtement noir et égoïste, je précise) par les rotations d’hélicos qui ramènent les candidats à l’Alphubel sains et saufs à la cabane ; l’héliski dans l’autre sens : on monte à pied et on descend avec la machine, il y a peut-être un créneau à explorer là ;-)). A notre grand soulagement, nous apprenons que personne n’est décédée dans les 16 ensevelis, les miracles existent parfois, à Pâques...
Durant ce temps-là, une équipe de campeurs tracent une pente vierge inédite en face de la cabane, sous le sommet qui se nomme Oberrothorn. Une pente qui ne mène nulle part. Quand j’étais plus jeune, lorsque je passais tellement de temps dans les cartes de géo au détriment du reste (…), j’avais bien repéré une possibilité par là. Une courte discussion entre nous et cet itinéraire inconnu sera le but du dimanche ; seul prix à payer, il faudra ensuite remonter à la cabane depuis Täschalp.
Le lendemain matin, c’est parti. Nous faisons une initiation aux conversions à Gary en zig-zaguant dans une combe. Puis les pentes s’élargissent, la neige devient incroyable, et nous sommes seuls. Superflu de raconter trop de choses au sujet cette virée, sinon elle perd de sa sauvagerie. Elle correspond exactement à ma vision du ski ; un sac léger et un maximum « d’éclate », puis on remonte à la « maison » en serrant les dents, puis manger, binche et sieste, la vraie vie quoi. Ce soir, il y a moins de monde au refuge, c’est hyper sympa. Pour le lundi, il faudra bien redescendre dans la vallée. Je propose à mon équipe de franchir le col de l’Allalin et de skier jusqu’à quelques encâblures de Saas Almagell. Ce que nous allons faire, sans aucun problème.
Merci pour votre confiance. Merci au staff de la cabane.
Week-end ski de rando du SUN, 1-2 avril, Oberland
Terminé les périodes anticycloniques de l’hiver, place aux giboulées de printemps. De mon point de vue, c’est maintenant que la « vraie » saison du ski commence. Au vu des prévisions météo et du danger d’avalanche annoncé fort à l’ouest, la semaine dernière a été riche en tergiversation afin de trouver un plan B vers une destination agréable pour mes participants au second week-end du SUN.
Comme il était préconisé de se la jouer « défensif », mon choix s’est porté sur les sapins de l’Oberland, à commencer par ce cher Diemtigtal. Au départ, le temps est maussade, nous montons en voiture sur une route à péage, puis plus haut. Il y a assez de neige pour que la voiture glisse, mais pas assez pour skier. Bah, nous allons marcher un peu, c’est si bon d’être dehors. Nous chaussons vers 1500m. Un peu plus haut, la couche de poudreuse s’épaissit, jusqu’à devenir franchement au top. Un premier passage au sommet du Mennigrat dans les bourrasques nous incite à ne pas trainer. Comme les estomacs crient famine, nous trouvons un abri des plus confortable pour nous restaurer. Puis les 300 mètres suivants nous offrent ce que l’on est venu chercher là, de belles courbes dans la poudreuse. On ne va pas en rester là, il faut remonter… C’est à ce moment précis que le ciel choisi de se dégager, un petit coucou du Gypaète barbu venu s’assurer que nous étions encore bien vivants, et cette seconde descente se révèle encore mieux que la première. Ce sont des étoiles plein les yeux que nous retrouvons la voiture, conscients que cette journée est une vraie réussite et que l’on pourrait déjà s’en contenter. Mais demain est un autre jour.
Puis, cap sur Grindelwald, et son Eigerlodge que je peux vivement conseiller, afin de vivre de nouvelles aventures. Le bulletin météo est toujours tranché entre neige, nuage, soleil ; bref mieux vaut aviser en temps voulu. Dimanche matin c’est… grand beau. Je sens qu’il est temps d’effectuer un petit pèlerinage en allant nous promener au Gemsberg, colline qui se tient exactement en face du Scheideggwetterhorn. Un peu de portage depuis la route de la Grosse Scheidegg, puis nous trouvons la neige. Ca cogne dur au soleil, le paysage est toujours aussi extraordinaire, j’aime cet endroit. Nous évoluons dans un beau terrain, très vallonné ; tout est gavé, il y a une accumulation derrière chaque bosse, derrière chaque cime de sapin qui dépasse. Une pente raide me fait hésiter un peu, mais en y regardant de plus près, en choisissant un bon itinéraire et en y allant 1 à 1, ça le fait. Puis nous traçons jusqu’au sommet la langue pendante tant il fait chaud. Seul bémol, les nuages sont revenus, c’est pour cela que les images de descente manquent, même si la visibilité était encore bonne. De toutes manières, les meilleurs shoots restent dans la tête, comme ceux, nombreux, que j’ai eu en ce jour en me remémorant de grands moments. A noter que nous avons été seuls durant ces deux randos du week-end, nous n’allons pas nous plaindre.
Merci à Nadia, Sylvain et Lino pour les bons moments passés.
Week-end Freeride du SUN, 4-5 mars à Ovronnaz.
Une chouette équipe, danger d’avalanche 1, soleil radieux, rien à jeter. Samedi montée en direction du « trou à Chamorel », afin de skier dans des pentes sud dégelées, que du bonheur. Dimanche, rando du côté du « Basse » avec descente en versant nord, de la poudre parfois cartonnée. L’addiction referait elle surface ? C’est vachement bon en tous les cas. Merci à vous et merci à notre gîte « la Cordée » qui a constitué un petit nid bien agréable
Diemtigtal, CPNE, 27.02 - 03.03
C’est toujours un grand plaisir d’emmener l’équipe du centre de formation professionnelle neuchâtelois en ski de rando, sous la parfaite organisation d’Olivier. C’est la 15e fois que je suis convié à le faire, à chaque fois dans un endroit différent.
Cette année nous voit débarquer à l’hôtel Kurhaus de Grimmialp dans le Diemtigtal, à recommander vivement. Puis viennent de belles journées de ski avec un faible enneigement, heureusement le matos n’a pas trop souffert ; tout ceci agrémenté par une initiation à la cascade d’une demi-journée pour chacun. Autre événement, la venue pour un jour et demi de Macha, et de l’âme créatrice du camp, Maurice, qui nous montre que malgré son âge respectable (chuuut), ça va toujours nickel sur des skis ou avec des piolets, comme quoi, l'espoir est encore bien là.
Merci à toute l’équipe, et je l’espère, à l’année prochaine.
11-12 février, c'est un plaisir pour moi d'emmener Zélie, Manon, Soph, Nino et Stéph en montagne pour leur apprendre 2-3 choses au sujet des avalanches. Cap sur Grimentz et la sympathique cabane des Becs de Bossons et ses chats. Le temps est resplendissant, ça fait un bail qu'il n'a pas neigé, tout cela sera très théorique, mais bon, le plaisir d'être en montagne suffit. Surtout que la qualité de la neige peut-être étonnante. Descente au nord du Roc d'Orzival, pas mauvaise du tout, puis on creuse la neige pour enfouir des DVA, et on voit toute la couche de semoule qu'il y a dessous, pas terrible pour quand la couche du dessus s'alourdira. Ensuite il faut coller les peaux pour monter au refuge au soleil couchant. Il n'y a plus une couchette de libre.
Le lendemain, nous traçons en direction du Diablon. Son versant nord nous surprend en bien avec la qualité de la neige et quelques belles courbes. Pic-nic au basset de Lona puis jolie descente sur Moiry en cherchant les pentes qui ont chauffée. La route bien enneigée nous ramène rapidement à Grimentz. Et là, comme nous avons encore du temps devant nous, nous reprenons les tire-fesses. Grave erreur, suite aux sentiments de liberté et de plénitude de ce matin, se frotter à tout ce monde et à la neige "canon" du bas nous hérisse le poil à tous les 6. Est-ce que le ski de piste à encore un avenir à l'époque que l'on vit ? La question reste ouverte.
Merci à vous, la famille G-G.
Puis je monte à Loèche retrouver la famille, pour du ski, des bains et du bon temps avant de remonter mon col, d'appuyer sur le starter et d'aller voir ailleurs, encore plus loin, ailleurs.
Winterhorn, 3 février
Suite de l’entraînement « cardio » dans les préalpes afin de pratiquer le noble art de la glisse. Ce vendredi, Stéph m’accompagne.
Montée aux tire-fesses du Wiriehorn avant de descendre dans le vallon de Chirel. Là, après une petite heure sur la route enneigée, nous hésitons entre le Hohniesen que j’avais dans le viseur et la grande pente nord du Winterhorn, plus enneigée. Finalement, à tort ou à raison, on ne sait pas, c’est sur le deuxième que notre choix se porte. Un peu de glace dans le couloir du bas (piolet et crampons conseillés, nous ne les avions pas…) puis ça monte bien, on se les pèle à l’ombre, c’est pour ça qu’on ne traîne pas. Le soleil nous cueille au sommet.
Retour au frigo, cette descente, toujours impressionnante, offre une neige froide, très « montagne » alternant entre carton et poudre. On est là pour se faire les jambes, ou bien ?
Puis, pour achever le tout, remontée de 300 mètres environ jusque sur les pistes où nous trouvons enfin une buvette ouverte, il était temps après tous ces efforts, ouf !
29 janvier, après avoir skié la veille dans le brouillard au Moléson avec ma fille, heureusement que la soûpe du chalet gruyèrienne ratrappe tout, les pronostics météo annoncent un dimanche 5 étoiles au nord des Alpes. Pas question de louper le train! De plus, je n'ai plus foutu grand chose dans le genre cardio depuis la fin de l'été, marre de faire aller les guiboles. Il faut s'y remettre, le printemps sera chargé (de flocons) à ce qu'il paraît.
Quelques bonnes idées, puis un petit tour sur gipfelbuch, quand même (on est en 2023) pour les conforter. ça va le faire. Mais c'est dimanche, il y aura foule on the hill. Bon aujourd'hui, je n'ai pas le rythme "client", le sac est minuscule et je me retrouve assez vite au dessus de la meute. Sommet du Rothorn, presque chaud au soleil, super panorama et petite pensée pour les voies d'escalade juste dessous, en face sud. Puis, les choses sérieuses: hormis les 50m supérieurs tout gelés, rien à jeter. La neige est fabuleuse, mais il y a de temps en temps une petite touchette. 600 mètres plus bas, je ne veux pas en rester là; repeautage en direction de la Traumlücke.
A voir le people qui se prélasse au soleil sur ce col, je n'ai aucune envie de me mêler à eux. En plus, ils risqueraient de me piquer ma ligne de descente... Je reste à l'écart. Ce second "run" est encore meilleur que le premier, je passe au plus raide, à boulet. Je pense pouvoir dire que ça pourrait très difficilement être mieux.
Voilà, un peu d'entraînememt et beaucoup de plaisir dans l'instant présent ne font jamais de mal. On ne vit qu'une fois.
12 janvier, Bürglen
C’est en direction des préalpes que nous partons ce jeudi avec Steph, avec les skis dans le coffre, mais aussi le matos de grimpe, au cas où. Arrivés à la Gantrischhütte, c’est tout pelé. Pas très motivant pour la première sortie de la saison. Mais comme la météo est plutôt pas mal, on se décide tout de même à mettre nos pieds dans les pompes de ski, au grand air plutôt que dans les P.A et dans l’atmosphère saturée de magnésie d’une salle d’escalade.
Vers 1800m, l’enneigement s’améliore et on s’imagine tout à fait se lâcher en faisant de belles courbes sans trop craindre les touchettes malencontreuses. Arrivés au col, ça vente, plus haut, aux abords du sommet, nous finissons dans l’herbe. De belles pentes sud-est en bonne neige nous invitent à faire les premiers virolets de la saison, petits instants magiques qui nous rappellent comme c’est bon de glisser. Puis on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, on remonte au même endroit pour basculer dans un joli couloir en versant nord-est. Petit frisson lorsqu’il faut s’engager dans l’accumulation sous la corniche, rien ne bouge heureusement, et beau ski jusqu’au bas de la face, les jambes en feu. Le retour à la voiture se fait avec prudence, entre plaques de glace et cailloux, sans dommages pour nos semelles. C’était une belle première fois en 2023, on a flairé une éclaircie, il fallait juste y croire.
Pour plus d'informations...
Le danger d'avalanche
Un bon lien pour planifier des sorties
Galerie photo

En direction du Cheibenhorn, Diemtigtal

Versant nord du Cheibenhorn, une coulée et 3 traces de la veille. On va tirer droit dans le pentu, ça doit tenir.



le contraste entre hiver et printemps est toujours joli, quand on pense qu on se relaxera dans l herbe cet après midi.

Christian

Christophe

Gazeux

Chacun y va de ses petites arabesques


De bonnes lectures qui rendent encore un peu plus humble...

Ski en famille à Saas Fee


Poudreuse d Avril


Week-end de Pâques à la merveilleuse cabane de Täsch


Alphubeljoch

Au sommet du Feekopf, à l arrière plan, Alphubel et l avalanche. Les secours s activent

Allalin et Strahlhorn vus du Feekopf

Allalin

Poudreuse 5 étoiles et encore beaucoup de place sous l Alphubeljoch

What else dirait Georges Clooney




sous l oeil des bouquetins

Cabane en vue

en direction de "nulle part"



le paysage est toujours top, même "nulle part"






voilà, reste à remonter au nid douillet

c était donc là, jusqu au pied de l Oberrothorn

Au revoir Täschhütte

descente sur Saas Almagell, avec le Strahlhorn

Sortie UNINE / 2-2023, Diemtigtal, Mennigrat

Mennigrat, beauté dangereuse, ne pas se pencher au dehors!


On trouve un bon coin pic-nic abrité

avec vue

puis ça devient franchement bon

On ne regrette pas de s être levés ce matin

de plus, nous sommes seuls, le luxe

du coup on remonte, et il se met à faire beau

Le gypaète fait son inspection

mais nous sommes encore bien trop vivants pour lui


fantastique Mennigrat aujourd hui, ce n est pas un poisson d avril

grand contraste avec Grindelwald

On va de l autre côté

Scheideggwetterhorn, et Wetterhorn au dessus

Eiger

le mauvais temps annoncé épargne l Oberland


montée au Gemsberg

Un cliché qu il fallait faire, face à tous ces souvenirs... merci Nadia pour la photo!

Week-end Free-ride du SUN, Ovronnaz

enneigement Alpes vaudoises, et smog on the water sur le Léman... 4 mars 2023

Ca va mieux côté Valais





Elle n est pas belle, la vie ?

En direction du "Basse", smog on the Valley cette fois, où va t on (si possible en transports publics)

l art de la conversion

Massif du Mont-blanc



Camp du CPNE 2023, au Diemtigtal. Pas beaucoup de neige, portage en vue pour redescendre de Marianne houbelle

Mariannehubel "autrement", plus haut, la poudre est bien là

Mariannehubel "autrement", il faut trouver une porte de sortie si on veut éviter une looooongue traversée.

ça passe bien

un véritable escalier


ça chauffe!!

on aide un peu afin que chacun profite de la descente

le photographe se met en place

afin que les autres puissent filer "droit dans le pentu"

Du raide, avec un gros replat en dessous, on travaille avec un filet ici

Que veut-on de plus ?

là on en voudrait plus, hélas elle est sur les arbres, finit sur la nuque et dans la veste, brrrr !

Petit intermède en milieu de semaine avec une demi journée d initiation pour chacun à Engstligenalp

Premiers pas

même pour un jeune homme, (avec un âge respectable)

C est tout de même plus cool en semaine

Le domaine pour nous seuls, à l exception d une autre cordée, du bonheur

Retour au ski avec la montée au Landvogtehorn, l épaule du Gsür

Après le col, vue sur le Diemtigtal déjà bien vert

Photo de l équipe au sommet, malheureusement pas complète, on en a perdu en route ça et là, on va bien vite les récupérer...

Bonne neige en haut

un peu plus chaotique dans le couloir, mais c est comme ça que l on apprend

Arrivée au parking

Merci à Olivier le grand organisateur, et Bastien, le moniteur qui a fait certains dénivelés plusieurs fois pour raccompagner ceux qui perdaient le moral et qui remontait aussitôt.

Et une équipe complète, cette fois. Merci, vous êtes top!

Pointe de Tsavolire

Juste le (massif du Mont) blanc


La famille G-G sur les pentes du Diablon de Grimentz (valheu)

Diablon, what else?

Loèche, en famille

déjà de la bonne soupe, de février

Torrenthorn

Couloir sud -est, déjà au top à 10h30 à la Saint-Valentin

moment chill, encore plus épuisé qu après le ski quand on en ressort

Winterhorn, qui porte bien son nom, un vrai frigo

Enfin du soleil, au sommet, la première buvette est juste au dessus du sac à dos du Steph, et toujours ce satané brouillard sur le Jura


Bravo champion ;-))

Rothorn du Diemtigtal

Vue sur les Gastlosen aux loin

Et le paradis du ski qu est le Diemtigtal.

Région Gantrisch

Morgetetpass


Descente au sud-est, direction Simmental, depuis le Bürglen

En pleine éclaircie

toujours aussi bien


Ochsen

second "run" de la journée, un beau couloir orienté nord-est

Bon ski, mais dur dur pour les jambes


Versant nord-est du Bürglen, nous avons skié le beau couloir rectiligne qui tire à gauche

Mensonge, ce sont les pistes qui sont dangereuses, avec tous ces cons qui ne maîtrisent rien et qui risquent de vous biller dedans